Petit point sur l’itinéraire:
Au total 2558 km : La Madeleine (59)/Le Veil (Noirmoutier 85)/Vauvert (30)/Seynes (30)/Merry sur Yonne (89)/La Madeleine.
Evidemment, c’est beaucoup de kilomètres! Mais une totale décompression grâce aux retrouvailles, aux rencontres et au dépaysement (mise à part les conducteurs qui restent sur la file du milieu sans se rabattre!)
Acte I
Le Viel, Noirmoutier. Retour aux sources; et oui après 12 ans sans avoir foulé le sable de l’île ça fait un bien fou!
En arrivant, tradition oblige, je prends le passage du Gois (coups chance, je n’avais pas les horaires des marées!).
Le Gois: situé en baie de Bourneuf, le passage du Gois relie l’île de Noirmoutier à la côte vendéenne, sur la commune de Beauvoir-sur-Mer. Cette route submersible (classée à l’inventaire des monuments historiques), que l’on ne peut emprunter qu’à marée basse (donc, deux fois par 24 heures), est longue de 4.150 km. Les secteurs aux larges pavés datent de la fin du XIXe siècle. Un phénomène unique au monde, du moins le plus significatif dans le genre. Tout au long, on y trouve des balises dont les premières ont été installées à la fin du XVIIIe siècle, elles jalonnent le parcours et pallient aux nombreux égarements. Aujourd’hui elles sont au nombre de neuf.
L’île est propice aux promenades à pied, à cheval, à vélo (ou à roller pour quelques illuminés de la roulette!). Une que j’apprécie, c’est celle sur la jetée Jacobsen. C’est une digue artificielle construite par les moines, elle sépare le chenal qui mène les bateaux de Noirmoutier à la baie de Bourneuf, et les marais qui sont aujourd’hui une réserve naturelle. Elle se prolonge jusqu’au fort Larron.
Lorsque l’on fait demi-tour, on peut voir le château et l’église St Philibert puis sur la gauche avant le port on trouve le cimetière des bateaux cher aux artistes (peintres et photographes).
La plage est un lieu de rencontre! Et quelles rencontres!! Sur l’île de la pomme de terre pas étonnant de rencontrer un doryphore!
La bonnotte, c’est son nom, elle est récolté à la main depuis les années 1920. Vendue en une seule fois, 90 jours après la chandeleur, date de sa plantation sur un lit de goémon riche en oligo-éléments. La bonnotte est la reine des « primeurs » : c’est pour ça que les doryphores l’adorent!!!
En avril 1996, à la salle des ventes de l’hôtel Drouot, à Paris, le prix de la premiére bourriche 5 kg de bonnottes grimpe à 15000 F. Un record pour cette pomme de terre!
Les vacances sont aussi l’occasion de bonnes lectures, mais c’est l’occasion d’autres billets!