Devinez quoi!! j’ai choisi un monument en béton, plus précisément briques et béton.
Le couvent des Dominicains de Lille.
L’ordre dominicain s’implanta à Lille en 1224, soit trois ans après la mort de son fondateur Saint Dominique, et fut présent jusqu’en 1790. Vers le milieu du XX e siècle, les frères Dominicains se sont de nouveau installés de manière durable à Lille. Le couvent actuel fut construit entre 1955 et 1964 par Neil Hutchinson et Pierre Pinsard, disciple de Le Corbusier, et a été classé Monument Historique en 2002. Il présente une architecture brutaliste, en brique et béton nu, où la lumière joue un rôle important. Le parc de 3 hectares, dont le silence est propice à l’étude et la prière de la communauté de 35 religieux qui habitent le lieu, est ouvert au public trois après-midi par semaine.
Vue générale de l’église avec ses voûtes cintrées en plan et en élévation.
Jeux de lumière sur le mur sud.
La voûte repose sur 20 poteaux en béton.
Jeu de lumière en pied de poteau.
L’après midi c’est terminé avec un concert voix et violes par l’ensemble vocal Col Canto accompagné par Les Violes Réunies et Benjamin Narvey. Au programme, un patchwork dans lequel s’entremêlent deux lignées d’influence, tout en jetant un pont entre la renaissance et l’âge baroque.
Je vous en mets un aperçu.Extrait de « Ah Robin » de William Cornysh (1468-1523).
Ah Robin : extrait
« Ah, Robin, gentle Robin,
Tell me how thy leman doth
And thou shall know of mine… »
Traduit par:
»Ah, Robin, doux Robin,
Dites-moi comment est votre citron,
Et vous connaîtrez le mien… »
Des paroles qui en disent long…