Archives de catégorie : livre
La naissance du ciment armé #mabibliothèque
Des livres sur le béton #mabibliothèque
Mes montagnes…
Mes Montagnes et autres souvenirs
De Maurice Millet
Un homme, grimpeur et photographe, qui se raconte en toute simplicité et nous livre ses émotions.
Les Alpes, les Pyrénnés et bien d’autres montagnes et sommets, mais aussi Fontainebleau ou le Saussois. En canoë, à vélo, à ski, en cordée et toujours avec son appareil photo.
Lorsque j’ai rencontré Maurice, je n’avais que quinze ans, l’escalade n’était pas encore un sport populaire et accessible à tous.
Premier rendez-vous au pied du Saussois: la grande falaise, l’homme est souriant, décontracté. Il me prête une paire de chaussons, m’attache la corde autour de la taille et nous voilà partie dans « La Je »(60 mètres à la verticale!).
« Bon! Pour m’assurer, c’est simple, tu passes la corde autour de ton épaule puis autour de ta taille! Fait la bien couler à mesure que je grimpe que je sois pas gêné…si ça tire d’un coup, c’est que je tombe…alors tu bloques tout!! » me dit Maurice avec sa bonne humeur habituelle » mais ne t’inquiète pas…un grimpeur c’est pas fait pour tomber! »
J’ai donc fait mes premiers pas en escalade sur la falaise de mon enfance (avec interdiction de tomber!)
Par la suite, d’autres voies ont suivies pour continuer mon initiation ( cette fois avec mes propres chaussures et un baudrier!).
Un GRAND MERCI monsieur Maurice Millet, il est des rencontres qui marquent fortement et vous en faites partie.
Allez! Une petite du Saussois…je vous en mettrai d’autres dans de futurs billets!
Humour BD
Une Applie qui fait la promotion d’une BD : « Où est Sarko? »
Si vous avez aimé « Où est Charlie? », alors vous aimerez celui-là aussi!!!
20 tableaux dans lesquels il faut retrouver Nicolas. Sur certains il y en a deux et sur d’autres il faut trouver Carla en plus!
Allez! Un p’tit pour la route!
Celui-là c’est Sarko au défilé du 14 juillet!
Vous avez 2 minutes pour trouver!…
…et voici la réponse.
Moins d’une minute pour trouver deux Sarkos et une Carla!
À vous de jouer!
La Route
De Cormac Mac Carthy aux éditions de l’Olivier.
Prix Pulitzer 2007.
« Et si vous étiez le dernier homme sur terre? »
Un cadeau de Noël que je lis seulement maintenant, avec une couverture « disco ». Une édition Collector, à tirage limité.
Curieuse histoire qu’est celle-ci!
Un homme et son fils en errance sur une Terre détruite, brûlée, pillée, ravagée seul l’instinct de survie les fait avancer dans se paysage désespérant afin d’arriver vers une « terre promise » qui n’existe peut-être pas.
Chaque minute est une minute de vie, chaque pas les fait se rapprocher d’un but inconnu.
On ressent en permanence la menace de la mort, la souffrance, la faim, le froid, la crasse, toute une misère que l’on imagine même pas.
Une histoire prenante qui fait réfléchir à des fondamentaux que l’on a tendance à oublier.
Livre à lire, mais attention aux âmes sensibles!
Histoire de se détendre après une journée de travail!!
De Gabs et Jissey aux éditions Eyrolles
Pour se détendre, rien de tel que ces illustrations qui en disent long!
Tiens celle-là me rappelle quelque chose!
Je vais investir dans toute la collection des « Je me marre!! » et des » y’en a marre!!! »
…et peut-être même d’autres!
Le tout évidement en version numérique sur mon Ipad!
Pour connaitre ses livres, vous pouvez consulter le site de Gabs.
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur
de Harper Lee
Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un noir accusé d’avoir violé une blanche. Celui-ci risque la peine de mort.
L’histoire racontée par cette petite fille, Jean Louise dit Scout, nous ramène à notre propre vécu. Ce monde d’adultes décrit par une enfant est plein de remarques et de questions que nous avons approché un jour sans en comprendre sur l’instant le véritable sens.
Ce livre, publié en 1960, connut un succès immédiat et reçut le prix Pulitzer en 1961. Il est devenu un livre culte aux Etats Unis et dans bien d’autres pays. En 1962, le film tiré de ce roman reçut trois Oscars. Depuis, le roman de Harper Lee n’a jamais quitté les rayons des librairies. Il s’en est vendu dans le monde entier plus de trente millions d’exemplaires à ce jour, il a été traduit en trente langues et est au programme de la plupart des lycées américains et anglais.
La folie des hauteurs de Thierry Paquot
« Pourquoi s’obstiner à construire des tours? »
De Thierry Paquot chez Bourin éditeur
J’ai déjà présenté un de ses livres dans un billet précédent à aller voir!
La question est posée. Dans ce monde où la sauvegarde de la planète est une priorité, quand va-t-on cesser cette course à la hauteur et au prestige? Ces symboles de l’orgueil et de la surconsommation que sont les tours ont-elles leur place dans les projets actuels? Il ne s’agit pas là d’être un anti tours acharné, mais bien de regarder la réalité en face et de se poser les bonnes questions : que sera la ville demain?; quelle place pour l’Homme dans le milieu urbain? (mais aussi pour la faune et la flore); fonctionnalités, confort et qualité de vie sont-ils les vraies préoccupations des architectes et des urbanistes?
Tant de questions, et il y en a d’autres, auxquelles le philosophe de l’urbain, Thierry Paquot apporte ses réponses, ses réflexions, ses rêves et utopies.
Le monde compte 15000 tours de plus de 200 mètres. Les architectes et les ingénieurs rivalisent d’audace pour édifier la plus haute construction, et certains évoquent même la hauteur record de 1600 mètres! La tourellite aïguë touche nombre d’agglomérations urbaines, de Shanghai à Moscou, de Londres à Dubaï…
Il est grand temps de réagir. Cessons d’enfermer des milliers de citadins dans des tours de bureaux ou d’habitations. Ces prisons transparentes imposent par leur verticalité un seul mode de déplacement (le coûteux ascenseur) et des craintes innombrables. et elles font disparaître ce qui est l’âme même des villes : les rues et les places, les parvis et les jardins.
Mêlant information technique et réflexion philosophique, Thierry Paquot nous raconte l’histoire de l’ascenseur, rend visite aux architectes des premiers gratte-ciel (Le Baron Jenney, Sullivan, Hood,…) s’attarde sur la personnalité de Le Corbusier, examine les proportions pour Paris et conteste les arguments des partisans des tours qui soutiennent trois contrevérités : la tour améliore la densité, elle est écologique et favorise la mixité sociale! Il faut que la folie des hauteurs cesse! Pour bâtir mieux et non pas plus (et encore moins plus haut!) et promouvoir des quartiers à la « haute qualité existentielle ».
L’auteur souhaite réveiller en nous la logique de la construction dans le but du « mieux vivre l’urbain ». Il écrit en autre :
« Le paysage urbain se doit de rappeler en permanence à l’humain qu’il est aussi un être vivant, malgré l’artificialité bénéfique de la ville, et que son existence résonne des rythmes, pulsions, tensions, vibrations tant de son corps organique que des quatres éléments (l’air, l’eau, la terre et le feu), dont il fait journellement son miel. »
Dans sa conclusion, il fait le parallèle avec la tour de Babel, symbole fort et riche en enseignement que bien des religions, communautés et groupes utilisent dans leur parcours initiatique. Il nous rappelle ainsi que :
C’est une ziggourat (terme akkadien qui provient d’un verbe signifiant « bâtir en hauteur ») dont le nom d’E-temen-an-ki signifie la « Maison du fondement du Ciel et de la Terre ».
On retrouve à la fin du livre, comme à l’habitude de Thierry Paquot, la bibliographie commentée qui ne fait pas moins de trente pages. Les livres y sont mentionné par thème et commenté par l’auteur ce qui est beaucoup plus agréable à consulter qu’une simple liste de livres.
La folie des hauteurs : Pourquoi s’obstiner à construire des tours ?
Petit manifeste pour une écologie existentielle
Petit manifeste pour une écologie existentielle
De Thierry Paquot chez Bourin éditeur
Parce que les décideurs politiques sous-estiment totalement l’enjeu écologique.
Parce que les décideurs économiques ne pensent qu’à leurs profits.
Parce que les « sommets de la Terre » ne sont bien souvent que des shows médiatiques.
Parce que chacun rejette la responsabilité sur l’autre.
l’espèce humaine est en danger de mort, et c’est à chaque individu d’agir pour tenter de la sauver.
L’impératif écologique ne concerne pas seulement la faune et la flore, le climat et les ressources énergétiques, il vise également l’humain dans son unité, son écologie temporelle et son écologie culturelle. Il concerne nos moindres faits et gestes, et ne peut être traité à part. Non au ministère du développement durable, non aux institutions spécialisées qui émiettent les actions et les procédures. c’est toute l’organisation politique, économique et sociale qu’il s’agit d’aborder écologiquement.
Si les décideurs ne veulent rien entendre, alors utilisons l’arme pacifique de la désobéissance civique pour gagner ce combat!
Petite phrase tirée du chapitre « l’écologie des langues »: « Quand un métier disparaît, c’est tout une langue qui se tait. »