Les murs à pêches, un havre de paix.

Les murs à pêches, campagne urbaine…

On le sait tous, il n’est pas nécessaire d’aller à l’autre bout du monde pour découvrir des merveilles! C’est le cas pour les murs à pêches.
En l’occurrence, celle ci se trouve à 5 minutes de chez moi.
Ok!… Certains ont le potager du roi à côté de chez eux…!!

Si je parle du potager du roi, c’est qu’il y a bien un lien entre les deux :
« Notez que sous Louis XIV, son grand jardinier La Quintinie, créateur à Versailles du Potager du roi, vint à Montreuil pour y recruter des spécialistes déjà réputés pour soigner les pêchers. » Notre Production Fruitière – Louis Aubin

On en parle aussi dans les films au cinéma…
Dans le film : »Sherlock Holmes : jeu d’ombres », le célèbre détective, accompagné de son associé Watson, vont retrouver une gitane dans les murs à pêche de Montreuil dont il vante la qualité des fruits.

Un poumon en pleine ville!

Murs à pêches

Chacun aménage et cultive sa parcelle selon ses envies.

Murs à pêches

Murs à pêches

Murs à pêches

Murs à pêches

Murs à pêches

Murs à pêches

Murs à pêches

Chaque propriétaire ou utilisateur de parcelle est libre d’organiser son espace comme il l’entend. La personnalisation passe par la décoration (…ou non) !
On y trouve des jardins à la française, des potagers familiaux ou tout simplement des espaces dans lesquels la nature est beaucoup plus libre.
Certains experts reconnaîtront la touche de béton à la Kirili! Bon, là! le clin d’oeil s’adresse exclusivement aux spécialistes du béton!!

Ce n’est qu’un petit aperçu des 35 hectares restants sur les 600 à 700 d’origines! Les espaces qui ont survécus à l’urbanisation sont bel et bien vivants. Bien que les activités soient complètement différentes de celles du 17éme siècle, On peut assister à des concerts, des expos, des rencontres et pleins d’autres activités comme le festival annuel.

Pour en savoir plus et assouvir votre curiosité :

En conclusion, cherchez autour de chez vous et vous trouverez probablement un petit coin de paradis !

Murs à pêches

Domaine de Méréville

Une journée de travail comme on aimerait en avoir plus souvent!
Une semaine qui commence bien, avec la visite, à une heure de Paris, du domaine de Méréville: 58 hectares de terrain couvert d’aménagements artificiels laissés à l’abandon durant des années. Le Conseil Général a décidé de redonner vie à ce lieu surprenant.

Tout ce que vous allez voir sur ces photos est artificiel, réalisé par la main de l’Homme!
On commence par le pont de roche et sa cascade.

Passages, enrochements, rocailles, rivières et autres réseaux d’eau, absolument tout a été façonné avec précision.

En faisant le tour du parc et de ses nombreuses constructions, comme ici le moulin du pont, on trouve des éléments de maçonneries très fines…

…comme ce colombier (ou ce qu’il en reste!).

Là, je suis à l’intérieur d’une cascade qui n’est plus en eau (heureusement!) mais que j’espère voir fonctionner un jour.

Je ressors par un passage comme il y en a beaucoup!

Puis un escalier en pierres maçonnées recouvert de feuilles…

…un autre en briques pour descendre.

puis un autre…

…pour arriver dans une grotte, elle aussi artificielle mais qu’on pourrait prendre pour naturelle!

Au sol, dans la grotte, une superbe calade. Il y en a sur les chemins et les allées qui malheureusement ont été recouvertes, au fur et à mesure du temps, par la végétation et la terre.

Des jeux d’eau et de lumière à chaque points du domaine.

De vrais tableaux grandeur nature! Ici vue du château avec le pont en ruine (construit en ruine dès sa création!).

Même le potager fait partie de ces tableaux.

Une partie bien conservée, c’est le chemin couvert qui donne, par ses ouvertures, des points de vues tous différents sur le domaine.

Là aussi, la calade est parfaitement conservée.

La dernière fenêtre est une vue sur le château.

De l’extérieur, on aperçoit à peine le chemin couvert.

Le petit pont qui vient d’être restauré.

Et bien sur, dans le domaine nos amies les bêtes sont bien présentes!

Tout ceci n’est qu’un bref aperçu d’une journée d’errance dans le domaine accompagné du jardinier en chef.
Un beau projet de restauration du patrimoine pour lequel les maçons et jardiniers paysagistes vont avoir beaucoup de travail (et moi d’autres billets à rédiger!)

 

Surprise!…

En rentrant chez moi, après mes vacances bourguignonnes, j’ai eu l’agréable surprise te trouver ceci…

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Elle était encore verte une semaine avant.

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La seule tomate cerise du pied planté au printemps et qui a tenu jusque là. Évidement, le pied est à l’intérieur!

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C’est un bon début! je tacherais de faire mieux la prochaine fois!

Vacances en trois actes : acte I

Petit point sur l’itinéraire:

Au total 2558 km : La Madeleine (59)/Le Veil (Noirmoutier 85)/Vauvert (30)/Seynes (30)/Merry sur Yonne (89)/La Madeleine.
Evidemment, c’est beaucoup de kilomètres! Mais une totale décompression grâce aux retrouvailles, aux rencontres et au dépaysement (mise à part les conducteurs qui restent sur la file du milieu sans se rabattre!)

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Acte I

Le Viel, Noirmoutier. Retour aux sources; et oui après 12 ans sans avoir foulé le sable de l’île ça fait un bien fou!
En arrivant, tradition oblige, je prends le passage du Gois (coups chance, je n’avais pas les horaires des marées!).
Le Gois: situé en baie de Bourneuf, le passage du Gois relie l’île de Noirmoutier à la côte vendéenne, sur la commune de Beauvoir-sur-Mer. Cette route submersible (classée à l’inventaire des monuments historiques), que l’on ne peut emprunter qu’à marée basse (donc, deux fois par 24 heures), est longue de 4.150 km. Les secteurs aux larges pavés datent de la fin du XIXe siècle. Un phénomène unique au monde, du moins le plus significatif dans le genre. Tout au long, on y trouve des balises dont les premières ont été installées à la fin du XVIIIe siècle, elles jalonnent le parcours et pallient aux nombreux égarements. Aujourd’hui elles sont au nombre de neuf.

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L’île est propice aux promenades à pied, à cheval, à vélo (ou à roller pour quelques illuminés de la roulette!). Une que j’apprécie, c’est celle sur la jetée Jacobsen. C’est une digue artificielle construite par les moines, elle sépare le chenal qui mène les bateaux de Noirmoutier à la baie de Bourneuf, et les marais qui sont aujourd’hui une réserve naturelle. Elle se prolonge jusqu’au fort Larron.
Lorsque l’on fait demi-tour, on peut voir le château et l’église St Philibert puis sur la gauche avant le port on trouve le cimetière des bateaux cher aux artistes (peintres et photographes).

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La plage est un lieu de rencontre! Et quelles rencontres!! Sur l’île de la pomme de terre pas étonnant de rencontrer un doryphore!
La bonnotte, c’est son nom, elle est récolté à la main depuis les années 1920. Vendue en une seule fois, 90 jours après la chandeleur, date de sa plantation sur un lit de goémon riche en oligo-éléments. La bonnotte est la reine des « primeurs » : c’est pour ça que les doryphores l’adorent!!!
En avril 1996, à la salle des ventes de l’hôtel Drouot, à Paris, le prix de la premiére bourriche 5 kg de bonnottes grimpe à 15000 F. Un record pour cette pomme de terre!

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Les vacances sont aussi l’occasion de bonnes lectures, mais c’est l’occasion d’autres billets!