La folie des hauteurs de Thierry Paquot

« Pourquoi s’obstiner à construire des tours? »
De Thierry Paquot chez Bourin éditeur

J’ai déjà présenté un de ses livres dans un billet précédent à aller voir!

La question est posée. Dans ce monde où la sauvegarde de la planète est une priorité, quand va-t-on cesser cette course à la hauteur et au prestige? Ces symboles de l’orgueil et de la surconsommation que sont les tours ont-elles leur place dans les projets actuels? Il ne s’agit pas là d’être un anti tours acharné, mais bien de regarder la réalité en face et de se poser les bonnes questions : que sera la ville demain?; quelle place pour l’Homme dans le milieu urbain? (mais aussi pour la faune et la flore); fonctionnalités, confort et qualité de vie sont-ils les vraies préoccupations des architectes et des urbanistes?
Tant de questions, et il y en a d’autres, auxquelles le philosophe de l’urbain, Thierry Paquot apporte ses réponses, ses réflexions, ses rêves et utopies.

Le monde compte 15000 tours de plus de 200 mètres. Les architectes et les ingénieurs rivalisent d’audace pour édifier la plus haute construction, et certains évoquent même la hauteur record de 1600 mètres! La tourellite aïguë touche nombre d’agglomérations urbaines, de Shanghai à Moscou, de Londres à Dubaï…
Il est grand temps de réagir. Cessons d’enfermer des milliers de citadins dans des tours de bureaux ou d’habitations. Ces prisons transparentes imposent par leur verticalité un seul mode de déplacement (le coûteux ascenseur) et des craintes innombrables. et elles font disparaître ce qui est l’âme même des villes : les rues et les places, les parvis et les jardins.
Mêlant information technique et réflexion philosophique, Thierry Paquot nous raconte l’histoire de l’ascenseur, rend visite aux architectes des premiers gratte-ciel (Le Baron Jenney, Sullivan, Hood,…) s’attarde sur la personnalité de Le Corbusier, examine les proportions pour Paris et conteste les arguments des partisans des tours qui soutiennent trois contrevérités : la tour améliore la densité, elle est écologique et favorise la mixité sociale! Il faut que la folie des hauteurs cesse! Pour bâtir mieux et non pas plus (et encore moins plus haut!) et promouvoir des quartiers à la « haute qualité existentielle ».

L’auteur souhaite réveiller en nous la logique de la construction dans le but du « mieux vivre l’urbain ». Il écrit en autre :

« Le paysage urbain se doit de rappeler en permanence à l’humain qu’il est aussi un être vivant, malgré l’artificialité bénéfique de la ville, et que son existence résonne des rythmes, pulsions, tensions, vibrations tant de son corps organique que des quatres éléments (l’air, l’eau, la terre et le feu), dont il fait journellement son miel. »

Dans sa conclusion, il fait le parallèle avec la tour de Babel, symbole fort et riche en enseignement que bien des religions, communautés et groupes utilisent dans leur parcours initiatique. Il nous rappelle ainsi que :

C’est une ziggourat (terme akkadien qui provient d’un verbe signifiant « bâtir en hauteur ») dont le nom d’E-temen-an-ki signifie la « Maison du fondement du Ciel et de la Terre ».

On retrouve à la fin du livre, comme à l’habitude de Thierry Paquot, la bibliographie commentée qui ne fait pas moins de trente pages. Les livres y sont mentionné par thème et commenté par l’auteur ce qui est beaucoup plus agréable à consulter qu’une simple liste de livres.
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Histoire d’Ô!

Aprés la neige, la fonte des neiges!…et les petits débordements!
Malgré les régulations faitent par les barrages (Panessiére, Bourdon) et les écluses, il faut que l’eau passe pour rejoindre la mer ou l’océan. Et quand le lit n’est plus assez grand ça donne ce qui suit…
« Merry sur Yonne » devrait s’appeler « Merry sous Yonne »!

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Une autre entrée du village, de ce côté personne ne passe : trop d’eau, derrière le pont il est impossible de voir la route…

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Sans parler du courant qui peut être dangereux.

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Sur la photo qui suit, le tracteur est à l’arrêt, ce qui donne une idée du courant.

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D’ailleurs, lui non plus n’est pas passé, le chauffeur a estimé que même avec son engin c’était dangereux.

Shooting Snow!

Chose promise…chausse pied! Comme on dit! Mais je n’ai pas rencontré de bonhomme de neige, d’ailleurs je n’ai pas rencontré grand monde. « un temps à ne pas mettre un ours polaire dehors! »

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Au jardin des Géants, l’autruche en tiens une bonne couche!

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…Mais ce elle n’est pas toute seule!!

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Les fleurs d’hiver sont belles…

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belles comme des étincelles…

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pour toi ma belle.

Copie_de_IMG_0598.JPG(La même cristallisée avec DPP)

Petit manifeste pour une écologie existentielle

Petit manifeste pour une écologie existentielle
De Thierry Paquot chez Bourin éditeur

Parce que les décideurs politiques sous-estiment totalement l’enjeu écologique.
Parce que les décideurs économiques ne pensent qu’à leurs profits.
Parce que les « sommets de la Terre » ne sont bien souvent que des shows médiatiques.
Parce que chacun rejette la responsabilité sur l’autre.
l’espèce humaine est en danger de mort, et c’est à chaque individu d’agir pour tenter de la sauver.
L’impératif écologique ne concerne pas seulement la faune et la flore, le climat et les ressources énergétiques, il vise également l’humain dans son unité, son écologie temporelle et son écologie culturelle. Il concerne nos moindres faits et gestes, et ne peut être traité à part. Non au ministère du développement durable, non aux institutions spécialisées qui émiettent les actions et les procédures. c’est toute l’organisation politique, économique et sociale qu’il s’agit d’aborder écologiquement.
Si les décideurs ne veulent rien entendre, alors utilisons l’arme pacifique de la désobéissance civique pour gagner ce combat!

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Petite phrase tirée du chapitre « l’écologie des langues »: « Quand un métier disparaît, c’est tout une langue qui se tait. »

Vacances en trois actes : acte III

Et la boucle est bouclée!!!

Toutes les bonnes choses ont une fin! il faut donc quitter les Cévennes pour remonter vers le nord. Là, un choix stratégique s’impose, on est samedi, bison futé prévois du noir très foncé concernant la circulation! Alors pour éviter les bouchons, les automobilistes qui ne se rabattent pas (et ils sont nombreux!), la queue aux stations essence, les aires de repos bondées, ceux qui ne tiennent pas leur file au péage et bien d’autres désagréments ou sources d’agacements, je décide de partir de nuit (celle de samedi à dimanche). Mais il ne faut pas partir le ventre vite, surtout après avoir effectué 4 vols dans la journée, donc un dernier repas à la Farigoulette s’impose pour clôturer la semaine, en compagnie de mes deux charmantes coéquipières de vol.
Après les festivités, direction la Bourgogne terre natale. Plus précisément Merry sur Yonne.

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j’y ai retrouvé le copain de papa!

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Comme il pleuvait, je ne me suis pas éternisé. J’ai repris la voiture pour partir où il fait beau : Lille! C’est pas une plaisanterie, les photos qui suivent on été prises se matin!
Après plus de 2 semaines d’absence, un tour au jardin s’impose.

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Le jardin des géants, pourquoi des géants?

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En raison de ces têtes géantes en osier maintenues par une ossature en fer à béton, et au travers desquelles poussent différents végétaux.

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Mais aussi en raison de cette faune/fontaine qui passe à travers de murs végétaux.

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C’est un endroit calme, agréable et reposant. On s’y promène, on y lis, on y observe les plantes et les insectes, on y prends des photos ou tout simplement on se pose sur un banc et on profite de l’instant présent.
Dernière nouveauté au jardin : un restaurant rapide (et pas une marque américaine) et de qualité. Un essai s’impose, je vous en dirait des nouvelles!

Vacances en trois actes : acte II

Acte II : comme un oiseau…

Au coeur du Gard entre Cévennes et Ardèche

Après le mariage de Karine et Julien à Vauvert, prés de Nîmes, direction Alès ou plus précisément Seynes petit village typique au pied du mont Bouquet.
Hébergé à la Farigoulette, hôtel restaurant du village (et quel restaurant!)
L’hôtel vu du déco sud (avec zoom bien évidement car nous sommes 260m plus haut!)
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Mais aussi vu de la piscine…

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… pour les moments de détente, de sieste et de lecture.

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La principale activité, celle pour laquelle je suis venu jusqu’ici : c’est le parapente!
Le principe est simple, vous gonflez la voile, vous courrez dans la pente, vous décollez, vous volez, vous atterrissez! ( c’est un résumé! il y a quand même un peu plus de choses à connaître!!). En revanche, la sensation est garantie : vous vous prenez pour un oiseau!!
j’ai donc fait mes premiers vols et ceci grâce à toute l’équipe de Parapente Sud. Une équipe qui vous accueille et vous transmets sa passion simplement et dans la bonne humeur.

Vous voyez le triangle rouge sur la photo, c’est l’aire d’atterrissage (l’atterro!) 320 m de dénivelé avant de se poser (la première fois, ça va vite!).
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Le même en détail, il y a quand même de la place!
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Là nous sommes au déco sud (260 m de dénivelé) avec Quentin qui fait un gonflage face voile avant de prendre son envol.
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Il court…
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… il vole!
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Je vous l’avez dit, rien plus simple!! (ou presque!).
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Encore merci à Laurent et sa famille, à Sam et Jérémy de nous avoir initier au vol. J’ai qu’une seule envie : continuer! (et je ne suis pas le seul!). Donc à bientôt si les vents sont favorables! (Et oui pas de bon vent pas de vol!).
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Dans ce cas là, plus qu’une chose à faire attendre le créneau! Ce qui permets d’échanger avec d’autres parapentistes plus ou expérimentés et tous sympathique!
En bref, que des bons moments!

Vacances en trois actes : acte I

Petit point sur l’itinéraire:

Au total 2558 km : La Madeleine (59)/Le Veil (Noirmoutier 85)/Vauvert (30)/Seynes (30)/Merry sur Yonne (89)/La Madeleine.
Evidemment, c’est beaucoup de kilomètres! Mais une totale décompression grâce aux retrouvailles, aux rencontres et au dépaysement (mise à part les conducteurs qui restent sur la file du milieu sans se rabattre!)

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Acte I

Le Viel, Noirmoutier. Retour aux sources; et oui après 12 ans sans avoir foulé le sable de l’île ça fait un bien fou!
En arrivant, tradition oblige, je prends le passage du Gois (coups chance, je n’avais pas les horaires des marées!).
Le Gois: situé en baie de Bourneuf, le passage du Gois relie l’île de Noirmoutier à la côte vendéenne, sur la commune de Beauvoir-sur-Mer. Cette route submersible (classée à l’inventaire des monuments historiques), que l’on ne peut emprunter qu’à marée basse (donc, deux fois par 24 heures), est longue de 4.150 km. Les secteurs aux larges pavés datent de la fin du XIXe siècle. Un phénomène unique au monde, du moins le plus significatif dans le genre. Tout au long, on y trouve des balises dont les premières ont été installées à la fin du XVIIIe siècle, elles jalonnent le parcours et pallient aux nombreux égarements. Aujourd’hui elles sont au nombre de neuf.

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L’île est propice aux promenades à pied, à cheval, à vélo (ou à roller pour quelques illuminés de la roulette!). Une que j’apprécie, c’est celle sur la jetée Jacobsen. C’est une digue artificielle construite par les moines, elle sépare le chenal qui mène les bateaux de Noirmoutier à la baie de Bourneuf, et les marais qui sont aujourd’hui une réserve naturelle. Elle se prolonge jusqu’au fort Larron.
Lorsque l’on fait demi-tour, on peut voir le château et l’église St Philibert puis sur la gauche avant le port on trouve le cimetière des bateaux cher aux artistes (peintres et photographes).

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La plage est un lieu de rencontre! Et quelles rencontres!! Sur l’île de la pomme de terre pas étonnant de rencontrer un doryphore!
La bonnotte, c’est son nom, elle est récolté à la main depuis les années 1920. Vendue en une seule fois, 90 jours après la chandeleur, date de sa plantation sur un lit de goémon riche en oligo-éléments. La bonnotte est la reine des « primeurs » : c’est pour ça que les doryphores l’adorent!!!
En avril 1996, à la salle des ventes de l’hôtel Drouot, à Paris, le prix de la premiére bourriche 5 kg de bonnottes grimpe à 15000 F. Un record pour cette pomme de terre!

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Les vacances sont aussi l’occasion de bonnes lectures, mais c’est l’occasion d’autres billets!

Arbre à papillons…mais pas que!

un arbre qui porte bien son nom! arbre à papillons ou plus exactement Buddleia davidii
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Dans plusieurs positions!
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Belle de jour (vanessa cardui) insectes_018.jpg
paon de jour (inachis io) insectes_042.jpg
évidement, il n’y a pas que des papillons! comme cette mouche (Eristalis tenax) insectes_037.jpg
ou encore cette sauterelle (leptophyes punctatissima) insectes_008.jpg
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Et bien d’autres insectes aux alentours, bourdon sur une gaillarde (gaillardia aristata) insectes_010.jpg